À l’envers derrière le miroir

Il m’arrive d’échanger des séances d’hypnose avec des collègues qui pratiquent Beyond Quantum Healing, une branche de l’hypnose dérivée de celle enseignée par Dolores Cannon, et fondée par Candace Craw-Goldman.

Plusieurs synchronicités m’ont amené à me voir proposer une séance par Amanda Walley. J’ai répondu presque simultanément à son offre et quelques jours auparavant, j’ai regardé plusieurs fois un film intitulé Blue Jay sur Netflix dont l’un des personnages principaux s’appelait Amanda.

Amanda a fait un excellent travail, elle a plusieurs outils, je lui ai demandé de se connecter plus directement à mon professeur spirituel intérieur. Je reçois des enseignements par le biais de mes méditations, de mes rêves, de synchronicités et de rencontres, mais j’ai ressenti le besoin de me connecter davantage à mon guide spirituel après avoir lu The Occult Diaries of R. Ogilvie Crombie.

Après un quart d’heure, en respirant et en me connectant, j’ai pu me connecter à mon guide.

Il se fond en moi et c’est comme si j’avais fait un saut périlleux arrière dans le miroir, tout est à l’envers. Je ressens ce qu’il perçoit, c’est un chevalier puissant, c’est ainsi que Saint-Michel est représenté en peinture. Tout est cool, facile, droit, puissant, humble et bienveillant. Tout se déroule en douceur, coule facilement.

Il guérit alors mon plexus solaire, libérant déjà mon principal blocage, ma difficulté à embrasser mon pouvoir, cette puissance intérieure à rayonner, bénissant les gens autour de la Terre, leur disant à quel point ils sont merveilleux et comment se concentrer sur l’émerveillement et non sur les obstacles ou la négativité et les pensées et toutes ces choses.

Je peux voir comment ce monde de merveilles touche la Terre, si proche, juste séparé par un brouillard de pensées, d’émotions, de peurs et de soucis. Je peux voir comment le rabaissement et la lumière du gaz ont affecté ma confiance en moi et mon pouvoir.

Il suffit de laisser le soleil disperser le brouillard des pensées de basse fréquence.

Pendant la séance, Amanda m’a suggéré de demander comment accéder plus directement à mon guide, j’ai répondu « la porte est un sourire intérieur » et le cadeau que j’ai reçu était une étoile d’or.

Pendant la séance, j’ai pleuré, pas des larmes de tristesse mais de joie, la joie qui vous fait pleurer quand un innocent est rétabli dans ses droits ou quand le fils prodigue revient sur son lieu de naissance, réintégrant l’ensemble.

Après le travail de l’ombre, c’était un nouveau départ.

Quelqu’un, depuis, a confirmé qu’avec cette signature énergétique, il s’agissait bien de l’archange Mikaël.

Nous devons nous connecter aux deux pôles de l’ombre et de la lumière car nous vivons dans un monde binaire et cela n’est possible qu’en le déployant en deux moments séparés.

A Great Hypnosis Session

Tu ne médites pas, tu deviens juste une forêt

S’il te plaît, entre dans la forêt, laisse en plan toute représentation de ton environnement, recueille-toi dans le silence, où le gazouillis des oiseaux et le vent ne font que souligner la densité de la présence.

Tu te rendras vite compte que les arbres sont des moines qui méditent. Ils ne se soucient pas de savoir si c’est le jour ou la nuit, ils sont hors d’atteinte et pourtant profondément enracinés dans la terre brune et nourricière, enveloppés par le bruissement du vent, toujours concentrés sur l’harmonie.

Ils ne sont pas séparés, ils se tiennent juste la main, sous terre, soutenant silencieusement la fréquence de la Terre, malgré les actions humaines ignorantes et destructrices.

Ils ne peuvent pas s’enfuir, ils adaptent simplement leurs troncs pour continuer à combler le fossé entre le monde aérien lumineux et le ventre souterrain sombre, quelles que soient les circonstances. Pas de fausses excuses, ni d’apitoiement ou d’orgueil, ils sont tout simplement.

Je médite tous les jours, bien que j’évite toute routine, donc je fais à chaque fois une méditation différente. Parfois, je me contente de respirer et de me concentrer dessus, souvent je laisse les yeux ouverts et je me concentre sur tout ce que mes sens physiques reçoivent sans filtre, parfois je me concentre sur mes sens non physiques, les yeux fermés ou je visualise un portail et au-delà. C’est une façon de contourner la routine.

Parfois, je commence à m’identifier à l’arbre, à sentir mes racines sous terre, à sentir mon feuillage aspirer les rayons du soleil. Puis j’imagine que l’arbre est une forêt, qu’il diffuse sa conscience à travers les racines et le réseau de mycélium, à travers l’air et le souffle de la forêt. Il est bon de sentir que tu es une feuille dans un arbre et un arbre dans une forêt, de sentir que tu es bien plus qu’un corps physique. Le tout est en toi profondément enraciné au-delà de ta singularité.

Trees are Meditating their Life Long

Besoins humains et besoins de l’âme

Nous sommes déchirés entre le besoin d’être avec nos semblables et le besoin de l’âme d’être seule et de se concentrer sur son moi intérieur. L’équilibre humain se situe entre ces deux pôles.

Lorsqu’il m’arrive d’être seul, je ressens d’abord une familiarité avec moi-même puis je commence à naviguer dans le vertige comme si je marchais dans le vide. Notre identité humaine est fragile, c’est un patchwork rassemblé avec notre colle mentale, émotionnelle. Dans des périodes comme celles du confinement pendant la crise des covidés ou lorsque les événements nous pressent ou que l’on s’éveille, toutes les coutures risquent de se défaire.

Cette identité temporaire a été a été façonnée par notre éducation, nos ancêtres, la culture dans laquelle nous sommes nés, notre corps physique, notre nom, nos traumatismes, nos rencontres, nos lectures….

À ce stade de vertige, j’aspire à des interactions humaines pour retrouver mon identité sociale. Je sais que je dois naviguer entre les deux pôles, qu’en est-il de ceux qui sont seuls avec un lien faible avec leur âme, ils ressentent une pression intérieure conduisant à plus de distractions ou à des problèmes de santé mentale ou cela peut marquer le début d’un éveil.

Même si tu aimes être avec tes amis, tu as aussi besoin de temps pour être seul. Lorsque tu es seul, tu peux réfléchir, imaginer et rêver. C’est ton côté âme, un endroit secret et spécial à l’intérieur de toi où tu peux être tranquille et paisible.

N’oublie pas que les deux côtés sont importants et qu’il est bon d’apprécier à la fois d’être avec les autres et d’être avec soi-même. Il s’agit de trouver un bon équilibre entre les deux.

We Are both Ways

Tu peux y entendre un ruisseau cristallin

Imagine qu’il y a une couche de brouillard que tu dois traverser. Elle n’est pas nécessairement mauvaise, elle est simplement basse. Tu dois t’élever au-dessus pour atteindre le Jardin des Merveilles, qui s’est étendu pour inclure toutes les consciences environnantes, sans limite de temps ou d’espace.

Tu as atteint le cœur de l’univers, dans ce point holographique qui contient tout, au cœur même de ce point.

The Garden of Wonders

Comment une méditation et un rêve m’ont permis de le toucher

Pendant une de mes pratiques de la méditation, je m’engage dans un processus profond où je concentre ma conscience dans un espace tridimensionnel. Dans un premier temps, je dirige mon attention vers l’intérieur, en prenant pleinement conscience des sensations et de la présence de mon corps physique. Ensuite, j’élargis ma conscience pour englober l’ensemble du volume dans lequel mon corps réside, en utilisant tous mes sens tout en gardant les yeux ouverts. Dans cet état, ma conscience s’immerge dans la perception, tandis que mon esprit analytique reste silencieux.

Au fur et à mesure que j’approfondis cet état de conscience accru, je commence à percevoir une omission importante, semblable à un éléphant dans un magasin : la conscience elle-même. Elle construit le cadre de ma perception, tout en en restant simultanément détachée, comme elle est détachée de mes pensées et de mes émotions. Cette pratique me permet de séparer les aspects de mon être qui ont été acquis par l’incarnation, de l’essence de qui je suis vraiment à l’intérieur.

Ta conscience, le témoin, prend forme de manière implicite.

Comment démêler les fils de la conscience et ceux de ton masque ? Où sont les limites ? Il n’y a pas de limites, ces limites sont celles de ton filtre personnel.

Maintenant, en passant à une autre expérience, je me souviens d’un rêve plus explicite qui s’est produit à l’état de rêve. Ce rêve m’a transporté dans un vieux manoir britannique en Bretagne. La maison avait une structure labyrinthique, et je me suis retrouvée piégé dans un puits, incapable de remonter. Tout au long de cette situation difficile, je pouvais sentir le regard critique de la maîtresse de maison sur moi. Finalement, j’ai réussi à sortir de la fosse, mais je suis tombée sur un rassemblement de nombreuses personnes auxquelles je n’appartenais pas. Dans ma tentative de fuite, j’ai dû traverser une librairie de fortune qui s’était matérialisée en même temps que la réunion en cours. Je me suis abstenu d’acheter des livres jusqu’à ce que je réussisse à sortir.

Ce rêve m’a laissé le sentiment d’être un étranger dans un monde familier. Bien qu’il se déroule en Bretagne et que je sache parler anglais, je me suis sentie déconnecté de ce qui m’entourait, je n’étais qu’un observateur. Cet observateur représente ma conscience, le forgeron de la réalité, présent sous la forme du vide ou du nagual. Il incarne une présence profonde qui, si elle n’est pas obscurcie par des influences extérieures, est en relation directe avec le divin.

Ceci est une des méditations que je fais mais je ne fais pas toujours la même, je varie car je suis allergique à la routine. Il est possible de s’immerger dans le rien, ou de se laisser guider par son imagination, ou de se connecter à son guide, ou danser, jouer du hochet ou du tambour… L’important est d’émettre une intention au départ et de quitter le mode de pensée mental et analytique du quotidien.

The Ultimate Witness