Au fond du verre

Les nuages se dissipent dans sa vie tandis que le vent de l’esprit se lève. Il retrouve sa liberté fondamentale d’être lui-même. Il est pressé, trop pressé, il doit s’ancrer dans le moment et élargir le minuscule. Souvent il est déjà là où il n’est pas, laissant des morceaux d’âme là où il n’est pas resté suffisamment de temps. Il se disperse et ne bois pas le verre entièrement, or le nectar est ce qui reste au fond. Il court toujours car il a toujours soif du restant du verre précédent qu’il n’a pas bu. Tranquille, il doit goûter le moment, le monde extérieur attendra.

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